Le massage Californien a été inventé par un entraîneur d’escrime suédois, Per Henrik Ling, dans les années 1830. Blessé au coude, le sportif s’est soigné en effectuant des tapotements tout autour de la zone sensibilisée. Cette technique a été enrichie par une série de mouvements circulaires, à la fois doux et appuyés, sur les tissus musculaires. Le modelage a ensuite été popularisé sous le nom de «massage suédois» et importé à l’international en 1850, grâce aux frères Charles et George Taylor, tous deux médecins et fondateurs du Swedish Movement Cure (cure du mouvement suédois en français) à New York.

Des pieds jusqu’au cou, ce modelage à l’huile parfumée (au choix : lichen, ambre, fleur d’oranger ou des îles) s’effectue via un enchaînement dynamique. Le masseur commence par effleurer chaque zone musculaire puis progressivement, vient la frotter de façon de plus en plus énergique. Pour assouplir davantage la zone, les mains du praticien vont pétrir la peau puis appuyer précisément sur les nœuds du corps. Le tout se termine par une activation légère des articulations au niveau des bras et des jambes.

Après plus d’une heure de soin, le mental décroche et le corps tout entier se décrispe. Le stress et les tensions musculaires semblent littéralement gommés. On en ressort détendu mais pas complètement «groggy», puisque les manœuvres toniques du massage contribuent à relancer la circulation sanguine et à maintenir bien éveillé. Les sportifs et leurs courbatures l’apprécieront davantage, avant ou après un effort sportif. Tous comme les voyageurs en proie aux effets du décalage horaire.